Historique - Plans -
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La révolution
française La Révolution
française apporta de multiples soubresauts. Le 15 janvier 1791 le chapitre
cessa d’exister par décret gouvernemental, et ses biens furent
confisqués et vendus. La plupart des chanoines émigrèrent. Les
révolutionnaires s’en prirent au grand portail sud:
un grand nombre de statues furent démolies ainsi que les sculptures du tympan.
En 1793, sur ordre du maire révolutionnaire Monet, tous les objets du culte
précieux furent confisqués et les trois cloches furent fondues pour fabriquer
des canons pour les armées de la république. L’église fut fermée et
transformée en grenier à foin, plus tard en magasin de viande pour l’armée. Le culte fut interdit; néanmoins le pasteur Leonhard continua
à célébrer des cultes dans la salle de l’auberge de la
charrue, rue du Faubourg de Pierre, jusqu’à ce qu’il fut arrêté et, avec d’autres pasteurs et prêtres, incarcéré au Grand Séminaire
transformé en prison. Le culte fut rétabli en 1795 mais ce n’est qu’un an plus tard que la
paroisse put réintégrer l’église après les
réparations indispensables. En 1784, le
clocheton gothique, au-dessus du choeur, fut démoli parce qu’il menaçait de s’effondrer. Il fut remplacé par ce que
les Strasbourgeois appelleront un « kiosque indochinois » surmonté en 1799 d’un télégraphe assurant la ligne Strasbourg — Mayence. En 1900, le restaurateur de l’époque, Carl
Schaefer, a rétabli un clocheton néogothique (>>> voir). - (Texte: F. Westphal). |