Agneau de Dieu -
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L’Agneau de Dieu Selon l’évangile de Jean, Jésus est présenté par Jean Baptiste comme étant
« l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Mais c’est surtout dans le dernier livre du Nouveau Testament,
l’Apocalypse, qu’il est souvent question de «
l’Agneau »: Il est immolé; Il combat avec la force du lion (ce qui explique les
traits féroces de l’Agneau sur certaines représentations!); Il
est vainqueur; Il est adoré sur « le trône de Dieu et de l’Agneau ». La méditation chrétienne du symbole de l’Agneau l’a enrichi de deux sources bibliques : 1) la figure
mystérieuse,
chez le prophète Esaïe, du Serviteur de Dieu,
agneau muet qui va au sacrifice, 2) l’agneau du
repas de la Pâque juive, en souvenir de la sortie d’Egypte, et auquel l’apôtre Paul fait référence dans une de ses
lettres pour y voir une préfiguration de l’œuvre de salut du Christ. Origine de la représentation de l’agneau ou du Ressuscité avec un étendard: Le Christ ressuscité de
l’évangile de Matthieu affirme « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre ». L’Eglise des premiers siècles a cependant évité de représenter le
Christ avec des symboles de puissance, ces symboles étant trop associés au
pouvoir blasphématoire et persécuteur de l’empereur.
Cette réticence
perdure même après Constantin, premier empereur devenu chrétien et ayant
utilisé le symbole du Christ pour son armée. Ce n’est qu’à partir du 10ème siècle qu’on trouve des représentations
du Christ avec une couronne royale et que l’Eglise
institue un usage liturgique des étendards. C’est
ainsi qu’un voile cache la croix (ou même l’entrée du chœur) pendant le carême, mais à Pâques c’est un étendard rouge qui orne la croix, en signe de victoire. C'est
cet étendard que nous retrouvons dans la main du Ressuscité ou tenu par
l'agneau pascal. |